Annexe I Le Framework

Pour ses réalisations, l’équipe a développé un framework sur lequel s’appuient tous les sites développés. Un framework est un cadre de programmation, visant à homogénéiser le développement d'applications au sein d'une entité.

Le champ d'action du framework SIT/SI/IN couvre les domaines suivants :

  • Définition du processus de conception du programme ( structure, etc.)
  • Déclaration de normes de développement
  • Dictionnaire de méthodes utiles au développement (« toolkit », gestion des droits d'accès)
  • Administration éditoriale (c’est à dire la gestion du contenu « informatif » ou statique du site)

1. Spectre d’utilisation du framework

Le framework SIT/SI/IN a un spectre d'utilisation assez large. Il permet d'avoir une architecture à la fois physique (organisation des fichiers) et logique (structure des sites à six niveaux) identique pour tous les sites développés. Il permet aussi de gérer les droits d'accès aux modules et aux sites en fonction de la ressource (utilisateur ou autre application). La modification du contenu éditorial par la Maîtrise d'Ouvrage est totalement intégrée dans le framework. Le framework offre aux développeurs un « toolkit » intégré, composé entre autres de modules de gestion des news, d’authentification LDAP (Lightweight Directory Access Protocol), de gestion de documents etc. Les livraisons du produit sur les serveurs au stade suivant du développement (développement, qualification, pré-production et production) sont aussi assurées au moyen du framework. Enfin, la réutilisation de modules déjà développés pour d'autres sites est facilitée.

2. Avantages et axes d'amélioration

Le premier avantage du framework est sa capacité d’évolution rapide par rapport aux besoins. Son architecture a été conçue de sorte à pouvoir être aisément modifiable, en particulier à l’aide des fonctionnalités objet. Ensuite, son déploiement est simple, et il est immédiatement opérationnel. L’ensemble {sites développés, modules, framework} est relativement efficace et rapide. L’utilisation du framework permet une bonne indépendance technique (multi-bases, multi-plateformes, etc.). Par exemple, les accès aux bases de données ont été rendus transparents pour l’utilisateur du framework, et le développeur n’a plus à se soucier des spécifications techniques de la base qu’il consulte. Le framework est aussi un support commun à la maîtrise d’ouvrage (MOA) et à la maîtrise d’œuvre (MOE). Il permet ainsi une meilleure communication entre MOA et MOE. La MOE maîtrise particulièrement les aspects techniques du framework, alors que la MOA en a assimilé les concepts fonctionnels. Le framework se base en partie sur des logiciels provenant de la communauté « Open Source ». Il peut ainsi bénéficier de la richesse des ressources disponibles sous licence libre.

Les performances de l’ensemble des sites développés sont liées aux performances du framework. Une bonne maîtrise du framework permettra de l’optimiser au mieux et d’en faire bénéficier l’ensemble des sites. Dans un premier temps, le framework avait été développé en java. Il était alors très lent, et beaucoup trop lourd. Ses concepteurs ont alors décidé de se tourner vers PHP qui leur procurait des performances bien supérieures à java, ainsi qu’une plus grande facilité de développement.

Cependant, le framework n’est pas parfait. La période d'adaptation nécessaire des développeurs pour assimiler les concepts est relativement longue, pour appréhender le framework dans sa globalité. Cette période peut être considérablement réduite par une meilleure formalisation des méthodes de développement. Ensuite, la structure des sites est trop rigide, ce qui provient de l’utilisation même du framework. Un des buts du framework était de fournir une possibilité de modification simple du contenu éditorial du site à la MOA. Cet objectif a été atteint, mais au détriment des possibilités de modification qui sont encore très limitées. Enfin, le développement en général souffre d’un manque de normalisation des sites développés ainsi que d’un manque de normalisation des différents environnements.

Annexe II Environnement de développement

1. Architecture physique

Commençons par décrire l’environnement matériel de développement. Chaque développeur possède sa propre machine. Par contre, les développements s’effectuent sur des machines dédiées. Ces dernières sont regroupées sous 5 catégories. Les machines dites de pré-développement sont celles utilisées par les développeurs pour les premiers tests qu’ils effectuent sur les modules développés. Ces machines sont laissées sous le contrôle unique des développeurs, et la modification de ces machines n’a pas d’incidence sur le processus de développement global de l’équipe. Viennent ensuite les machines dites de développement. Celles-ci sont gérées par un service distinct du service étude et développement. Leur contenu est donc plus sensible que les machines de pré-développement. Ces machines sont utilisées pour les tests des modules au sein de l’application globale, afin d’en tester les fonctionnalités. Jusqu’à présent, seule la MOE a accès aux applications développées sur ces machines. La MOA intervient sur les machines de qualification. Ceci lui permet d’effectuer ses tests sur des applications « stables » qui ne sont pas modifiées en permanence par les développeurs. Ces derniers peuvent continuer leur développement sur les machines de développement, sans interférer avec les tests de la MOA. Enfin, le dernier niveau de l’architecture concerne la mise en production des applications. Les niveaux de pré-production et de production sont séparés car SITS fait appel à un prestataire d’hébergement externe (MGN) pour accueillir ses sites externes (internet), et souhaite garder en permanence une copie de la version de production en local par mesure de sécurité. La pré-production fait ainsi office de miroir local des données de production. Le passage d’un niveau au niveau suivant est validé par un responsable MOA/MOE.

2. Logiciels et technologies utilisés

La gamme logicielle utilisée n’a pas encore été homogénéisée. Chaque développeur est libre d’utiliser les éditeurs et autres interfaces de développement qu’il préfère. Un accent sera mis dans les mois qui viennent pour normaliser l’utilisation de logiciels de développement au sein de l’équipe. Citons quand même quelques logiciels plus utilisés que d’autres au sein de l’équipe : Ultraedit (de IDM Computer Solutions) ou Vim pour l’édition, LDAP Administrator pour la consultation en développement des bases LDAP, WISQL (de Sybase) pour la consultation des bases Sybase, Mozilla et Internet Explorer en tant que navigateurs internet, et WinCVS pour la consultation du serveur CVS.

Les technologies utilisées sont naturellement plus homogènes, puisque tous les développeurs utilisent le « framework ». Le langage de programmation retenu est PHP pour des raisons de performances et de simplicité. L’annuaire d’entreprise LDAP est progressivement intégré au système d’information, afin de combler certaines lacunes de Lotus Notes (dont la difficulté à interfacer un logiciel développé avec les annuaires Notes).

3. Le suivi de la relation MOE/MOA : Mantis

Mantis est un système de suivi d’anomalies (ou erreurs) de programmation basé sur une architecture web. Son principe de fonctionnement est simple : des utilisateurs vont tester le logiciel (ou le site) nouvellement développé, et dès qu’ils rencontrent une anomalie, ils peuvent la signaler dans Mantis. Les développeurs prennent alors connaissance de l’anomalie, et peuvent ainsi la traiter librement. Les utilisateurs de Mantis sont regroupés en quatre catégories : les administrateurs (ils ont tous les droits sur leur projet, et vérifient l’intégrité des traitements effectués sur leur Mantis) ; les développeurs (ce sont eux qui prennent en charge les traitements spécifiques aux anomalies) ; les rapporteurs (ils testent le logiciel, et notifient en cas de problème) et les « lecteurs », qui n’ont qu’un droit de regard sur le Mantis.

Dans l’implémentation réalisée à SITS, les quatre catégories d’utilisateurs énoncées précédemment sont utilisées, et la notion de « bug » a été étendue aux anomalies, aux évolutions et aux questions éventuelles. Ces ajouts permettent une extension intéressante de l’implémentation Mantis de base, car ils permettent un dialogue plus formel entre la maîtrise d’œuvre et la maîtrise d’ouvrage. Ainsi, le Mantis peut intervenir à deux niveaux de la vie d’un projet : lors de la phase de développement, et lors de la phase de « maintenance corrective ». Enfin Mantis dispose d’un outil statistique fournissant plusieurs graphiques, dont en particulier le rapport anomalies/évolutions qui est caractéristique d’un projet. L’expérience a montré que les « bons » projets avaient un rapport équilibré entre les anomalies et les évolutions. Si le nombre d’anomalies dépasse le nombre d’évolutions souhaitées, cela peut signifier que la qualité du code des développeurs laisse à désirer.

A l’inverse, un nombre de demandes d’évolution trop important peut signifier que la phase de conception initiale du projet a été trop rapidement achevée.

Mantis est un logiciel sous licence GPL, c’est à dire libre de droit et dont on peut à loisir modifier le code. Mantis a été développé en PHP et repose sur une base de données MySQL.

4. Les préconisations de développement

Pour homogénéiser ses développements, l’équipe a émis le besoin de rédiger des normes de codage. A cet effet, des réunions ont été organisées mensuellement pour débattre de ces standards de l’équipe. Ces réunions ont permis de montrer que les développeurs sont en général très attachés à une manière de programmer et qu’il est particulièrement difficile de changer ses habitudes. Cependant, une norme a été établie. Signalons toutefois que l’essentiel de cette norme repose sur les préconisations de PEAR. (pour plus d’informations, consulter le site : http://pear.php.net/manual/fr/standards.php).

Voici la norme telle qu’elle a été établie :

4.1. Commentaires

Les commentaires se font en français

/**
* Fichier foo.php
*
* Permet de faire tout ca et tout ca
* et puis aussi ca et ca
*
* @package webtest
* $Id$
*/
/**
* Classe FooExample
*
* Cette classe FooExample fait patati, patata
* et en plus fait tout ca
*
* @package framework
*/

Méthode de classe :

/**
* Fonction get_foo
*
* renvoie la valeur de foo
*
* @access public|private
* @param int la valeur fii
* @param string la valeur fee
* @return string la valeur de $foo
*/
function get_foo($fii, $fee, $foo) {
}

Fonction locale

/**
* Fonction foo_example
*
* Cette fonction foo_example fait tout ca
*
* @param string la valeur $foo
* @param string la configuration
* @return string le résultat $fee
*/
function foo_example($foo, $conf) {
    return $conf.$foo;
}
// Voici un commentaire mono-ligne
/*
* Voici un commentaire multi-lignes
* avec du blabla
*/

4.2. Indentation

Une tabulation représente 4 espaces

vim :
set expandtab
set shiftwidth=4
set softtabstop=4
set tabstop=4
ultraedit :
Avancé/Configuration/Edition
Utiliser des espaces
à la place des tabulations
zend :
Tools/Editing
Tabs as Spaces -> Enabled
Tab Size : 4

4.3. Nommage

Les nommages se font en anglais

Variable statique: STATIC_VARIABLE
define( "STATIC_VARIABLE", "foo" );
Variable locale: $local_variable
$local_variable = "foo";
$a = "foo";
Fonction: foo_example
function foo_example() {
function example() {
Classe: FooExample
class FooExample {
class Foo {
Méthode public de classe: get_foo
function get_foo() {
Méthode privée de classe: _set_foo
function _set_foo()

4.4. Accolades, parenthèses et espaces.

if ( $a == $b ) {
    print "a est égal à b";
}
else {
    print "a n’est pas égal à b";
}
for ( $i = 0; $i <= 10; $i++ )
    print $i;
}
$a = "foo";
return "foo";
foo_example( "foo", "foo" );
$a = array( "a" => "foo", "b" => "foo" );

5. La charte des projets informatiques

A la demande de CA-AM la société Bearing Point ( anciennement Arthur Andersen Consulting ) est venue auditer la manière dont les projets informatiques se déroulaient. A l’issue de l’audit un document a été produit résumant les préconisations de développement du cabinet de « consulting » : la charte des projets informatiques. Nous en ferons un rapide descriptif dans cette partie.

La charte commence avec une description précise des rôles des différents intervenants d’un projet internet. Elle délimite clairement les tâches de la maîtrise d’œuvre d’une part, et de la maîtrise d’ouvrage d’autre part. Elle définit aussi le rôle du Comité de Pilotage du projet.

Ensuite, l’ensemble du processus de réalisation d’un site est détaillé. Les différentes phases sont : l’analyse, la mise en œuvre et l’exploitation. Pour chacune de ces phases plusieurs documents sont produits avec pour objectif d’améliorer le dialogue entre la MOA et la MOE.

Annexe III Exemple d'appel d'offres

SITSAPPEL D’OFFRES – AO-SIT-SI-2003-WEB-01

Dans le cadre de ses projets informatiques relatifs aux applications web, le service SIT/SI de SITS recherche, pour une mission d’environ 6 mois, un ingénieur informaticien ayant une très bonne connaissance des environnements apache/php/bases de données.

Ingénieur développeur PHP/SQL
(2 ans d’expérience)

Les candidats proposés devront impérativement faire partie du personnel de la société qui les présente

ACTIONS A MENER (dans une équipe de 8 personnes)

  • Prise de connaissance de la plate-forme technique web SITS.
  • Prise de connaissance de l'outil de développement web de SITS (le framework).
  • Analyser et réaliser les demandes de développement des projets Internet/Extranet/Intranet.
  • Maintenir et faire évoluer les projets Internet/Extranet/Intranet en production.
  • Participer à la définition et aux tests de l’évolution de la plate-forme technique.

PROFIL SOUHAITE

  • Ingénieur d’étude ayant 2 ans d'expérience dans le développement d'applications PHP fortement liées à des SGBDR.

COMPETENCES REQUISES

  • Expertise APACHE/PHP/SGBDR.
  • Maîtrise de la programmation orientée objet.
  • Bonne Connaissance de l'environnement linux.
  • Connaissance ldap.
  • Connaissance CVS.
  • Connaissance UML et eXtreme Programming appréciée
  • Vivacité, imagination, ouverture, méthode et sens du travail en équipe.

ENVIRONNEMENT TECHNIQUE

  • Linux / Apache / PHP / Sybase / Ldap / Mysql.

REPONSE ATTENDUE AVANT LE : 04 avril 2003

DEBUT DE LA MISSION : 14 avril 2003

LIEU D'EXECUTION DES PRESTATIONS : Paris 15ème.

PERSONNES A CONTACTER :

  • B. DESPLANQUES (Responsable Etudes Informatiques) bruno.desplanques@ca-sits.com
  • J. BERNARD (Responsable Projets) julien.bernard@ca-sits.com

Annexe IV Les GIE dans le droit français

1. Art. L. 251-1.

Deux ou plusieurs personnes physiques ou morales peuvent constituer entre elles un groupement d'intérêt économique pour une durée déterminée.

Le but du groupement est de faciliter ou de développer l'activité économique de ses membres, d'améliorer ou d'accroître les résultats de cette activité. Il n'est pas de réaliser des bénéfices pour lui-même.

Son activité doit se rattacher à l'activité économique de ses membres et ne peut avoir qu'un caractère auxiliaire par rapport à celle-ci.

2. Art. L. 251-3.

Le groupement d'intérêt économique peut être constitué sans capital.

Les droits de ses membres ne peuvent être représentés par des titres négociables. Toute clause contraire est réputée non écrite.

3. Art. L. 251-4.

Le groupement d'intérêt économique jouit de la personnalité morale et de la pleine capacité à dater de son immatriculation au registre du commerce et des sociétés, sans que cette immatriculation emporte présomption de commercialité du groupement. Le groupement d'intérêt économique dont l'objet est commercial peut faire de manière habituelle et à titre principal tous actes de commerce pour son propre compte. Il peut être titulaire d'un bail commercial.

Les personnes qui ont agi au nom d'un groupement d'intérêt économique en formation avant qu'il ait acquis la jouissance de la personnalité morale sont tenues, solidairement et indéfiniment, des actes ainsi accomplis, à moins que le groupement, après avoir été régulièrement constitué et immatriculé, ne reprenne les engagements souscrits. Ces engagements sont alors réputés avoir été souscrits dès l'origine par le groupement.

4. Art. L. 251-8.

I. Le contrat de groupement d'intérêt économique détermine l'organisation du groupement, sous réserve des dispositions du présent chapitre. Il est établi par écrit et publié selon les modalités fixées par décret en Conseil d'Etat.

II. Le contrat contient notamment les indications suivantes :

  1. La dénomination du groupement ;
  2. Les nom, raison sociale ou dénomination sociale, la forme juridique, l'adresse du domicile ou du siège social et, s'il y a lieu, le numéro d'identification de chacun des membres du groupement, ainsi que, selon le cas, la ville où se situe le greffe où il est immatriculé ou la ville où se situe la chambre des métiers où il est inscrit ;
  3. La durée pour laquelle le groupement est constitué ;
  4. L'objet du groupement ;
  5. L'adresse du siège du groupement.

III. Toutes les modifications du contrat sont établies et publiées dans les mêmes conditions que le contrat lui-même. Elles ne sont opposables aux tiers qu'à dater de cette publicité.

5. Art. L. 251-10.

L'assemblée des membres du groupement est habilitée à prendre toute décision, y compris de dissolution anticipée ou de prorogation, dans les conditions déterminées par le contrat. Celui-ci peut prévoir que toutes les décisions ou certaines d'entre elles seront prises aux conditions de quorum et de majorité qu'il fixe. Dans le silence du contrat, les décisions sont prises à l'unanimité.

Le contrat peut aussi attribuer à chaque membre un nombre de voix différent de celui attribué aux autres. A défaut, chaque membre dispose d'une voix.

L'assemblée est obligatoirement réunie à la demande d'un quart au moins des membres du groupement.

6. Art. L. 251-11.

Le groupement est administré par une ou plusieurs personnes. Une personne morale peut être nommée administrateur du groupement sous réserve qu'elle désigne un représentant permanent, qui encourt les mêmes responsabilités civile et pénale que s'il était administrateur en son nom propre. Le ou les administrateurs du groupement, et le représentant permanent de la personne morale nommée administrateur sont responsables individuellement ou solidairement selon le cas, envers le groupement ou envers les tiers, des infractions aux dispositions législatives et réglementaires applicables aux groupements, de la violation des statuts du groupement, ainsi que de leurs fautes de gestion. Si plusieurs administrateurs ont coopéré aux même faits, le tribunal détermine la part contributive de chacun dans la réparation du dommage. Sous cette réserve, le contrat de groupement ou, à défaut, l'assemblée des membres organise librement l'administration du groupement et nomme les administrateurs dont il détermine les attributions, les pouvoirs et les conditions de révocation.

Dans les rapports avec les tiers, un administrateur engage le groupement par tout acte entrant dans l'objet de celui-ci. Toute limitation de pouvoirs est inopposable aux tiers.

7. Art. L. 251-17.

Les actes et documents émanant du groupement et destinés aux tiers, notamment les lettres, factures, annonces et publications diverses, doivent indiquer lisiblement la dénomination du groupement suivie des mots : " groupement d'intérêt économique " ou du sigle : " GIE ".

Toute infraction aux dispositions de l'alinéa ci-dessus est punie d'une amende de 25.000 F.

8. Art. L. 251-19.

Le groupement d'intérêt économique est dissous :

  1. Par l'arrivée du terme ;
  2. Par la réalisation ou l'extinction de son objet ;
  3. Par la décision de ses membres dans les conditions prévues à l'article L. 251-10 ;
  4. Par décision judiciaire, pour de justes motifs ;
  5. Par le décès d'une personne physique ou par la dissolution d'une personne morale, membre du groupement, sauf stipulation contraire du contrat.

9. ART. L. 251-23.

L'appellation " groupement d'intérêt économique " et le sigle " GIE " ne peuvent être utilisés que par les groupements soumis aux dispositions du présent chapitre. L'emploi illicite de cette appellation, de ce sigle ou de toute expression de nature à prêter à confusion avec ceux-ci est puni d'un emprisonnement de un an et d'une amende de 40.000 F.

Le tribunal peut, en outre, ordonner la publication du jugement, aux frais du condamné, dans trois journaux au maximum et son affichage dans les conditions prévues à l'article 131-35 du code pénal.

Annexe V Documentation utilisateur sur le module d'appel d'offres

1. Du passage d'un appel d'offres

Un appel d’offre peut se résumer à un processus en 4 étapes :

  • Définition des besoins et écriture de l’appel d’offres,
  • sélection des contacts et envoi de l’appel d’offres,
  • réception et tri des réponses,
  • choix de l’une d’entre elles.

L’application permet de réaliser ces étapes par l’intermédiaire de ses modules :

  • Nouvel appel d’offres, qui permet d’effectuer les deux premières,
  • mes appels d’offres, qui permet d’effectuer les deux suivantes.

2. Principe général

cinematique
Figure 12 - cinématique de l'utilisation du module

La marche à suivre est la suivante :

  • Définir le carnet d’adresse, si ce n’est déjà fait, à l’aide du module « Contacts »,
  • créer l’appel d’offres à l’aide du module « Nouvel appel d’offres »,
  • sélectionner les destinataires à l’aide du même module.

Le système envoie alors l’appel d’offres nouvellement créé. Les sociétés contactées répondent par mail à un ou aux deux contacts définis dans l’appel d’offres. Ceux-ci reprennent le processus qui consiste à :

  • Appliquer L’agent Notes « RecordMail » aux réponses reçues afin de les envoyer à l’application,
  • traiter, trier et noter les réponses grâce au module « Mes appels d’offres »,
  • choisir la réponse voulue à l’aide de la fonction « Opérations précises » du même module, l’application se chargeant de répondre aux autres candidats.

3. Écrans

Outre les modules liés au processus lui-même, l’application dispose de modules « périphériques » pour la gestion de l’application.

3.1. Contacts

Ce module permet de gérer sa liste de contacts. C’est cette liste qui est utilisée pour sélectionner les destinataire d’un appel d’offres et pour l’envoyer ; elle est donc très importante.

L’écran principal présente la liste des contacts déjà renseignés, accompagnés de contrôles :

  • Modification ( bouton ) : permet de modifier un contact déjà entré,
  • suppression ( bouton ) : permet de supprimer un contact de la liste.

Les informations présentées dans la liste peuvent être choisies via les Préférences. La liste est aussi pourvue de flèches de défilement pour le parcours d’une longue liste.

Les autres fonctionnalités de cet écran sont :

  • Ajouter : permet l’Ajout d’un nouveau contact à sa liste,
  • importer : permet d’importer des contacts depuis une liste au format CSV (Excel), le format de ce fichier est décrit dans l’écran d’Import,
  • exporter ( bouton ) : permet d’exporter sa liste de contact au format SYLK (Excel),
  • nombre de contacts à afficher : permet de choisir le nombre maximal de contacts à afficher sur une page.

3.1.1. Ajout

Le formulaire d’ajout, qui sert également à la modification, comporte six champs, dont les trois premiers sont obligatoires :

  • Groupe : définit le groupe dans lequel doit apparaître le contact. Par exemple « Accords cadres ». Ces groupes s’administrent via l’écran « Préférences »,
  • société : la société à laquelle appartiens le contact,
  • mail : l’adresse e-mail du contact. L’adresse est vérifiée et doit être de la forme « nom@example.com »,
  • nom : le nom du contact,
  • prénom : le prénom du contact,
  • téléphone : le numéro de téléphone où joindre le contact.

3.1.2. Import

Un premier formulaire demande tout d’abord de fournir le fichier à importer, un bouton « parcourir » (ou « browse ») permet de choisir le fichier facilement. L’organisation des colonnes du fichier est fournie au-dessus, à savoir :

  • groupe,
  • société,
  • mail,
  • nom,
  • prénom,
  • téléphone.

Le fichier ne doit pas commencer par une ligne vide, les trois premiers champs sont nécessaires pour reconnaître une ligne valide. Le groupe doit être un numéro (le numéro d’ordre visible dans la liste des groupes dans le module « Préférences ») ou un libellé de groupe existant. La validation du formulaire envoie le fichier à l’application.

Si celui-ci est valide, une liste des contacts détectés est présentée, afin de choisir les contacts à importer. Si des contacts semblent déjà avoir été enregistrés (adresse e-mail identiques), ils apparaissent en rouge. Si des contacts semblent en double au sein du fichier, ils apparaissent en italique. Tous les doublons apparaissent en fin de liste, et aucun n’est sélectionné par défaut.

Une fois les contacts à importer choisis, un clic sur le bouton « Ajouter » les inscrira dans le carnet d’adresses.

3.2. Nouvel appel d’offres

Ce module permet la création et l ‘envoi d’un appel d’offres. Il est constitué de trois écrans successifs.

3.2.1. Constitution de l’appel d’offres

Le premier écran permet la construction de l’appel d’offres ; il est constitué d’un long formulaire, divisé en différentes « boites », pour remplir tous les champs de l’appel d’offres.

  • Thème : c’est le thème de l’appel d’offre, tel qu’il apparaîtra dans la référence de l’appel d’offres (par exemple « WEB », dans « AO-SITS-SI-2003-WEB-02 »). On peut choisir un thème existant, ou bien en créer un nouveau.
  • Description rapide : il s’agit du premier paragraphe de l’appel d’offres, en général une ou deux phrases décrivant brièvement la demande. Par exemple « Dans le cadre de ses projets informatiques relatifs aux applications web, SITS recherche, pour une mission d'environ 6 mois, un ingénieur informaticien ayant une très bonne connaissance des environnements 3D liés à des bases de données. »
  • Résumé du profil : second paragraphe de l’appel d’offres, il sert en général à exprimer en quelques mots le profil recherché. Par exemple : « Ingénieur développeur 3D(2 ans d'expérience) »
  • Mentions diverses : deux champs sont à remplir dans cette boite : une case à cocher permet d’affichage ou non de la mention « Les candidats proposés devront impérativement faire partie de la société qui les présente. », alors que le champ « Taille de l’équipe » permet de préciser la taille de l’équipe où le prestataire aura à intervenir. S’il est laissé vide, la taille ne sera pas précisée.
  • Actions à mener : ce champ permet de définir les actions à effectuer. Chaque ligne symbolisera une action sur l’appel d’offres. Par exemple : « Prise de connaissance de la plate-forme technique web de SITS. Analyser et réaliser les demandes de développement 3D.Participer à la définition et aux tests de l’évolution de la plate-forme technique. »
  • Choisissez les composantes du profil : cette boite permet de choisir les composantes du profil souhaité. Au début, elle contient deux champs : une liste de choix déroutante permettant de sélectionner une composante déjà utilisée, et un champ d’entrée permettant d’en créer une nouvelle. Les composantes peuvent être nommées (par exemple « Connaissance de l'environnement de la gestion d'actifs, idéalement de la problématique des normes AIMR et GIPS. » peut être nommée « Environnement de gestion d’actifs ») en écrivant le nom puis la description séparés par un point-virgule. Une fois des composantes choisies, elles apparaissent au-dessus des choix possibles. Elles peuvent être modifiées en choisissant la nouvelle composante dans la liste ; sélectionner la valeur « -- Effacer -- » permet de la supprimer de votre liste. Les entrées peuvent être modifiées en cliquant sur « Modifier les entrées » ou par les Préférences.
  • Choisissez les compétences requises : cette boite permet de choisir les compétences requises pour la mission. De même que pour la sélection des composantes du profil, seuls les champs de choix d’une compétence existante et de saisie d’une nouvelle compétence apparaissent au départ (les compétences ne peuvent pas être nommées) ; puis les compétences sélectionnées apparaissent au-dessus. Contrairement aux composantes de profil, les compétences sélectionnées peuvent être ordonnées à l’aide de flèches ( et ). L’écran d’administration des entrées des profils permet aussi de modifier les entrées des compétences.
  • Environnement technique : définit l’environnement technique de la mission, par exemple : « Linux / Apache / PHP / MySQL ».
  • Dates : cette boite contient les dates limites de rendu des réponses et de début de la mission. Les boutons permettent l’ouverture d’un calendrier pour sélectionner les dates. Ces champs sont les seuls à ne pas s’auto valider.
  • Lieu d'exécution : définit le lieu où doit s’effectuer la mission, par exemple : « Paris, 15ème ».
  • Contacts : cette boite permet de définir les contacts associés à l’appel d’offres, c’est à dire les personnes que les destinataires doivent contacter, et qui auront le droit de gérer l’appel d’offres (de traiter les réponses). Sauf dans de rares exceptions, le contact principal devrait toujours être la personne qui définit l’appel d’offre (vous). Par la suite le contact principal sera appelé « Emetteur » et le second « Contact ».

Au-dessous du formulaire se trouvent :

  • Un bouton « Valider » servant à vérifier les champs du formulaire,
  • un récapitulatif des erreurs trouvées, s’il y en a,
  • un lien destiné à prévisualiser l’appel d’offres,
  • le bouton « Envoyer » qui permet de passer à l’étape suivante.

Un exemple d’appel d’offres est inséré en Annexe III : Exemple d’appel d’offres.

3.2.2. Sélection des destinataires

Cet écran permet de choisir les destinataires de l’appel d’offres. Il est constitué de trois boites :

  • Destinataires déjà sélectionnés,
  • ajouter un groupe de contacts,
  • ajouter un contact seul.

La première affiche la liste des destinataires de l’appel d’offres, et permet d’en retirer avec le bouton Supprimer ( bouton ).

Par défaut, tous les contacts présents dans votre groupe « Accords cadres » sont sélectionnés ; vous pouvez bien sûr les retirer.

La seconde permet d’afficher un groupe de contact depuis votre carnet d’adresse, voire de celui du « contact » si celui-ci vous a autorisé à accéder à sa liste dans ses Préférences.

Pour ce faire, sélectionnez un groupe (ou plusieurs, en maintenant la touche « Ctrl » enfoncée) dans la(les) liste(s), puis cliquez sur le bouton « Ajouter ».

La troisième permet de faire la même chose, mais en choisissant individuellement le ou les contact(s) à ajouter dans votre carnet (et celui du « contact » s’il vous y a autorisé).

Enfin, cet écran propose trois boutons :

  • Effacer tous : efface tous les destinataires sélectionnés,
  • valider : permet de passer à l’étape suivante. Il est à noter que ce bouton n’apparaît pas s’il n’y a aucun destinataire,
  • retour : permet de revenir à l’édition de l’appel d’offres.

3.2.3. Validation et envoi de l’appel d’offres

Cet écran récapitule toutes les informations fournies et vous permet d’envoyer le mail. Une boite de texte présente le mail comme il va être envoyé, vous pouvez le modifier. Ensuite les destinataires sont rappelés, et enfin une prévisualisation de l’appel d’offres est affichée. Le lien « Le document en PDF » affiche l’appel d’offres exactement tel qu’il va être envoyé.

Cliquer sur le bouton « Retour » permet de revenir en arrière, tandis que cliquer sur le bouton « Envoyer » envoie et valide l’appel d’offres : il apparaît dès lors dans le module « Mes appels d’offres ».

3.3. Mes appels d’offres

Ce module permet de gérer tous vos appels d’offres en cours, qu’ils soient envoyés ou non.

3.3.1. Liste des appels d’offres

Cet écran présente la liste de vos appels d’offres.

Une première liste contient les appels d’offres qui ont été émis et sont en attente de traitement. Le bouton « Gérer » ( bouton ) permet d’accéder à l’écran « Gestion d’un appel d’offres » pour cet appel d’offre, tandis que le bouton « Visualiser » ( bouton ) permet de le revoir.

Une seconde liste affiche les appels d’offres qui n’ont pas encore été envoyés. Le bouton « Gérer » ( bouton ) permet de reprendre l’édition dans l’état où elle avait été laissée, tandis que le bouton « Supprimer » ( bouton ) permet d’abandonner cet appel d’offres.

3.3.2. Gestion d’un appel d’offres

Cet écran contient quatre boites :

  • Statistiques,
  • réponses en attente,
  • réponses rejetées,
  • contrôles.

La boite « Statistiques » présente diverses informations sur les réponses de l’appel d’offres en cours, en l’occurrence :

  • Le nombre total de réponses reçues,
  • le nombre de réponses refusées (ou ignorées)
  • la note moyenne, en prenant en compte les notes strictement positives uniquement,
  • la note moyenne de l’émetteur, moyenne des notes strictement positives attribuées par l’émetteur,
  • la note moyenne du contact, moyenne des notes strictement positives attribuées par le contact,
  • le prix moyen,
  • le prix moyen sans les extrêmes, c’est à dire sans les 5% des notes les plus basses ni les 5% des notes les plus hautes.

La boite « Réponses en attente » présente la liste des réponses qui n’ont pas été supprimées. Pour chaque réponse reçue sont présentés :

  • La société à l’origine de la réponse,
  • la date d’arrivée de la réponse,
  • le prix proposé (s’il a été renseigné),
  • la date de disponibilité (si elle a été renseignée),
  • les notes de l’émetteur et du contact (si elles ont été renseignées).

De plus chaque ligne dispose de deux boutons :

  • Le bouton « Voir » ( bouton ) qui permet d’accéder à l’écran d’Affichage de la réponse,
  • le bouton « Refuser » ( bouton ) pour refuser une réponse.

Enfin, si la réponse n’a pas été traitée, c’est à dire que l’utilisateur en cours n’a pas encore rempli un seul champ, la marque « » apparaît à la fin de la ligne.

La boite « Réponses rejetées » proposes les mêmes informations que la boite « Réponses en attente », mais pour les réponses refusées ou ignorées. Seuls le bouton « Refuser » et le marquer de traitement n’y apparaissent pas.

La boite « Contrôles » propose quatre boutons :

  • Export excel : ce bouton permet d’obtenir la liste des réponses sous forme de fichier excel (SYLK),
  • Rapport avancé : ce bouton ouvre l’écran « Rapport avancé » pour l’appel d’offres en cours,
  • Opérations de masse : ce bouton ouvre l’écran « Opérations de masse » pour l’appel d’offres en cours,
  • Opérations précises : ce bouton ouvre l’écran « Opérations précises » pour l’appel d’offres en cours.

3.3.3. Affichage de la réponse

Cet écran comporte au maximum ces quatre boites :

  • Réponse,
  • informations,
  • contrôles,
  • prise en compte.

La boite « Réponse » présente la réponse telle qu’elle est arrivée avec, dans l’ordre : l’expéditeur, la date d’arrivée, le cops du message et les pièces jointes. Si l’expéditeur n’a pu être reconnu, il est marqué « inconnu » et deux options sont proposées :

Ajouter ce contact, qui ouvre une fenêtre d’Ajout de contact en utilisant l’adresse d’expédition. Lorsque vous validez la création, la réponse est assignée à ce nouveau contact,

ajout
Figure 13 - Fenêtre d'ajout de contact

Assigner à un contact, qui affiche la liste des contacts de votre carnet d’adresses et vous permet de designer l’expéditeur parmi les contacts de votre liste.

assigner
Figure 14 - Fenêtre d'assignation

Les pièces jointes peuvent être téléchargées en cliquant sur leur nom, et supprimées en cliquant sur le bouton « Supprimer » ( bouton ).

La boite « Informations » contiens les informations devant être fournies par les utilisateurs. Cela comprend :

  • Le nom du prestataire proposé,
  • la date de disponibilité du prestataire,
  • le prix proposé,
  • la note attribuée par l’utilisateur,
  • les commentaires de l’utilisateur,
  • la note attribuée par l’autre contact,
  • les commentaires de l’autre contact.

La note et les commentaires attribués par l’autre contacts sont invisibles par défaut, et peuvent êtres révélés en cliquant sur le lien « Afficher », puis cachés à nouveau en cliquant sur le lien « Cacher ». Ils sont aussi en lecture seule.

La troisième boite, « Contrôles », varie selon le contexte ; elle apparaît différemment selon le statut de la réponse : « En attente » ou « Refusée ». Elle est d’ailleurs absente dans le cadre d’une réponse à un appel d’offres dans les Archives.

Dans le cas d’une réponse « En attente », trois boutons sont présents :

  • Refuser cette réponse : permet de refuser une réponse, elle est placée dans la liste des réponses rejetées, et un mail de refus sera envoyé à son expéditeur à la fin du processus (voir « L’acceptation »),
  • ignorer cette réponse : permet de refuser ‘silencieusement’ une réponse ; elle est placée dans la liste des réponses rejetées, mais aucun mail ne sera envoyé,
  • dupliquer cette réponse : permet de scinder une réponse en deux, notamment quand une réponse contient plus d’une proposition. L’utilisation de ce bouton ouvre une fenêtre permettant de répartir les pièces jointes entre les deux futures réponses (voir la - Fenêtre de duplication de réponse). Les flèches permettent de passer les pièces jointes d’une des copies à l’autre, tandis qu’un double clic permet de doubler une pièce jointe pour l’assigner aux deux.

dupliquer
Figure 15 - Fenêtre de duplication de réponse

Dans le cas d’une réponse rejetée, un seul bouton est présent : « Repêcher cette réponse » ; il permet d’annuler le rejet, replaçant la réponse dans la liste des réponses en attente.

Enfin, la quatrième et dernière boite n’apparaît que pour une réponse en attente, au début du processus. La boite de prise en compte permet de notifier à l’expéditeur la bonne réception de sa réponse. Elle comprend une zone de texte contenant le corps du mail qui lui sera envoyé, ainsi que deux boutons : « Confirmer la réception » et « Ne pas confirmer la réception ». Tous deux passent le statut de la réponse à « Prise en compte » ce qui désactive l’affichage de cette boite, le premier envoyant le message contenu dans la zone de texte à l’expéditeur (Ce message est bien sûr modifiable).

3.3.4. Rapport avancé

L’écran « Rapport avancé » sert à présenter de manière graphique les réponses à un appel d’offres. Un exemple de rapport est présenté en Figure 16.

rapport
Figure 16 - Ecran de rapport avancé

Le graphique présente, pour chaque réponse, les quatre informations suivantes :

  • Prix proposé,
  • date de disponibilité,
  • note attribuée par l’émetteur,
  • note attribuée par le contact.

La barre représentant le prix est inversement proportionnelle à la différence entre le meilleur prix et le prix courant ; c’est à dire que le meilleur prix obtient un score de 100, d’un prix 50% plus élevé obtient un score de 50, qu’un prix 100% plus élevé obtient un score de zéro …

La barre représentant la disponibilité est inversement proportionnelle aux jours de retard par rapport à la date de début de mission prévue. Si le prestataire est disponible au jour prévu, la réponse obtient un score de 100, s’il n’est disponible que 10 jours plus tard, elle obtient un score de 90 …

Les barres de notes, quant à elles, sont proportionnelles aux notes, si la note est de 20, la barre atteindra 100, si elle n’est que de 10, la barre n’atteindra que 50 …

La « Note système » est une note calculée à partir des autres informations. C’est une moyenne pondérée par les choix des utilisateurs, grâce à la boite de réglage apparaissant sous le graphique. Cette boite permet d’affecter un poids, compris entre 1 et 100, à chacune des composante de la « note système ». Il faut cliquer sur le bouton « Envoyer » pour mettre à jour les valeurs, qui sont sauvegardées d’une fois sur l’autre, et le graphique.

Cliquer sur un des éléments de la légende trie le graphique par cet élément, alors que cliquer sur une des barres ouvre une fenêtre d’Affichage de la réponse permettant de la modifier. Maintenir le pointeur de la souris immobile au-dessus d’une barre pendant un instant permet d’afficher la valeur numérique réelle représentée, par exemple sur une note de la première réponse de GFI-d on pourra voir : pop-up.

3.3.5. Opérations de masse

L’écran « Opérations de masse » permet d’appliquer un même traitement à plusieurs réponses à la fois. Deux opérations sont possibles : Refuser et ignorer les réponses sélectionnées. Ces effets sont les même que ceux des contrôles de l’écran « Affichage de la réponse ».

Cet écran se compose d’une liste des réponses associées à une case à cocher, et des deux boutons permettant de choisir l’action à effectuer. Il suffit de cocher les réponse auxquelles appliquer l’action et de cliquer sur le bouton correspondant.

3.3.6. Opérations précises

L’écran « Opérations précises » permet d’effectuer des opérations ponctuelles sur une et une seule réponse à la fois. Ces opérations sont les suivantes : Accepter, Refuser, et Ignorer. Il propose la même liste de réponses que l’écran « Opérations de masse » mais avec des boutons radio (permettant un seul choix parmi plusieurs possibilités) à la place des cases à cocher.

Le bouton ignorer a le même comportement que dans l’écran « Opérations de masse », mais sur une seule réponse.

Le bouton Refuser permet de refuser la réponse, mais à la différence de celui des « Opérations de masse », le mail est personnalisable via l’écran « - Refus personnalisé » et est envoyé dès le clic sur le bouton « Envoyer » plutôt qu’être mis en attente jusqu’à l’acceptation.

refus
Figure 17 - Refus personnalisé

L’acceptation d’une réponse est l’étape finale du processus d’appel d’offres, permettant de choisir une des réponses et clore l’appel d’offres. Après la sélection de la réponse à accepter, cliquer sur le bouton « Accepter » conduit à la page suivante :

acceptation
Figure 18 - Ecran d'acceptation

Tout d’abord est présentée la réponse sur le point d’être acceptée, l’intégralité des informations sur l’expéditeur est présente, quelles que soient les Préférences à ce sujet. On y trouve aussi le nom du prestataire proposé, le prix de départ et les notes qui lui ont été attribuées (la note de l’émetteur puis la note du contact).

Ensuite apparaissent des champs destinés à renseigner les modalités – prix et dates – définitives de la mission. Ces informations seront archivées avec l’appel d’offres.

Enfin une boite de texte permet de visualiser et modifier le message de refus qui sera envoyé aux expéditeurs de toutes les réponses refusées (mais pas ignorées) en attente de réponse.

Cliquer sur le bouton « Envoyer » refuse toutes les réponses en attente, envoie le mail de refus à tous ses destinataires et clos l’appel d’offres.

3.4. Archives

Le module archives propose des fonctionnalités équivalentes à celles du module « Mes appels d’offres », à la différence près que les informations présentées ne peuvent en aucun cas être modifiées.

3.4.1. Liste des appels d’offres archivés

L’écran principal des archives est la liste des appels d’offres archivés. Il propose une liste des appels d’offres clos auxquels vous pouvez accéder. Le bouton « Détails » ( bouton ) permet d’accéder à l’écran « Détails d’un appel d’offres » pour cet appel d’offre, tandis que le bouton « Visualiser » ( bouton ) permet de le revoir.

3.4.2. Détails d’un appel d’offres

Cet écran offre trios boites :

  • « Réponse acceptée » qui récapitule les informations sur la réponse qui a été choisie, et propose un bouton permettant d’accéder aux détails de cette réponse.
  • « Statistiques » qui présente les mêmes informations que les statistiques de l’écran « Gestion d’un appel d’offres » du module « Mes appels d’offres ».
  • « Réponses refusées » qui présente les autres réponses ainsi qu’un bouton pour accéder à leur détail. Toutes les fonctionnalités présentes dans la boite « Réponses refusées » présentée précédemment y sont présentes.

3.4.3. Affichage de la réponse

Cet écran présente les mêmes caractéristiques que l’écran « Affichage de la réponse » du module « Mes appels d’offres », mais le contexte veut que seules deux boites soient présentes : La boite « Réponse » et la boite « Informations ». Referez-vous au chapitre 3.3.3 pour plus de détails.

3.5. Préférences

Toutes les préférences sont regroupées sur un écran, constitué de six boites.

3.5.1. Informations à afficher dans votre carnet d'adresses

Cette boite permet de choisir quelles informations sur les contacts doivent être présentées aux différents endroits où une liste de contacts est présente.

Les informations à présenter doivent être sélectionnées grâce à leur case à cocher, puis être validées via le bouton d’envoi. Ces préférences seront utilisées dans toutes les listes de contacts, soit dans les écrans suivants :

  • Contacts,
  • Sélection des destinataires (module Nouvel appel d’offres),
  • Gestion d’un appel d’offres (module Mes appels d’offres),
  • Opérations de masse (module Mes appels d’offres),
  • Opérations précises (module Mes appels d’offres),
  • Détails d’un appel d’offres (module Archives).

3.5.2. Vos groupes

Cette boite permet de définir les groupes de contacts. Elle propose la liste de vos groupe précédemment définis (seul le groupe « Accords cadres » est défini à la création du compte) ainsi qu’un champ permettant d’en définir d’autres.

Les groupes précédemment définis peuvent êtres modifiés en changeant leur libellé puis en cliquant sur le bouton « Modifier » approprié, ou déplacés les uns par rapport aux autres à l’aide des boutons et . Pour supprimer un groupe il suffit d’effacer son libellé puis de valider la modification ; notez qu’il est impossible de supprimer un groupe contenant un(des) utilisateur(s), et qu’il est impossible de modifier le groupe « Accords cadres ».

3.5.3. Renseignez la description de votre poste

Cette boite permet de renseigner la description accompagnant votre nom sur un appel d’offres.

3.5.4. Administration des entrées

Cette boite permet de modifier les compétences et profils renseignés dans les divers appels d’offres. Pour ce faire, choisissez une des compétences ou un des profils proposés dans la liste. Son libellé apparaît alors dans le champ de texte disponible au-dessous. Il peut alors être modifié la validation se faisant par le bouton « OK » situé à coté. Un libellé vide entraîne la suppression de la compétence ou du profil sélectionné.

Les modifications sont propagées aux appels d’offres déjà émis, il faut donc faire attention à ne pas radicalement changer une entrée sous peine de perdre la pertinence des appels d’offres stockés.

3.5.5. Partage de liste

Cette boite permet de choisir avec qui partager son carnet d’adresses. Elle propose la liste des utilisateurs enregistrés dans le module, chacun étant accompagné d’une case à cocher. Les utilisateurs sélectionnés auront le droit d’ajouter des contacts en provenance de votre carnet d’adresse lors de l’étape de « Sélection des destinataires » du processus de création d’un appel d’offres, cet accès se faisant en lecture seule.

3.5.6. Modèles de messages

Cette boite permet de modifier les modèles de messages à partir desquels sont générés les différents messages à l’intention des contacts. Trois modèles sont disponibles, pour les trois types de mails qui peuvent être envoyés :

  • Envoi d’un appel d’offres,
  • Prise en compte d’une réponse,
  • Refus d’une réponse.

Lors de la sélection d’un modèle dans la liste déroulante, un éditeur apparaît, avec le modèle de courrier actuel. Celui-ci peut se voir modifié à loisir, des boutons permettant d’ajouter des « balises » qui seront remplacées par un texte dépendant du contexte au moment de l’envoi du mail. Ces balises sont :

  • Référence de l’appel d’offres ([REF]), applicable partout,
  • Adresse de l’émetteur ([MAIL]), applicable seulement lors de l’envoi d’un nouvel appel d’offres,
  • Adresse du second contact ([CONTACT]), applicable seulement lors de l’envoi d’un nouvel appel d’offres,
  • Date limite de réponse ([DL]), applicable lors de l’envoi d’un nouvel appel d’offres ainsi que lors de la prise en compte d’une réponse,
  • Signature ([SIGN]), applicable partout.

L’insertion de « balises » se fait forcement à la fin du texte, mais elles peuvent être copiées sans risque, ou même écrites directement.

4. L’agent Notes

L’agent Notes « RecordMail » n’offre que peu d’interactions avec l’utilisateur. Celui-ci n’a qu’à sélectionner les réponses à intégrer dans l’application et à lancer l’exécution de l’agent.

L’agent va alors tenter de déduire l’appel d’offre à partir du sujet du mail, qui devra en contenir la référence, puis de se connecter à la base de données afin d’enregistrer la réponse. Les différentes transactions, notamment l’envoi des pièces jointes, peuvent prendre un peu de temps, une fenêtre décrivant l’avancement du processus est visible pendant ce temps. (Voir la Figure 19 - Rapport d'exécution de l'agent "RecordMail")

agent
Figure 19 - Rapport d'exécution de l'agent "RecordMail"

Dans le cas ou des réponses non conforme seraient traitées, elles seraient purement et simplement ignorées. L’agent ne modifie en rien les mails qu’il traite, et ne peut enregistrer deux fois la même réponse (au contenu près), même par plusieurs utilisateurs différents.

Annexe VI Diagramme des classes

Voir le diagramme des classes

Annexe VII L’intranet SITS

Au début du stage, trois modules avaient été développés : un module de gestion de la connaissance, un module de gestion des présences et un module de recherches.

1. Le module de gestion de connaissance

Ce module est basé sur des « groupes » d’utilisateurs. Ces groupes sont centrés sur des centres d’intérêt plutôt que sur une appartenance hiérarchique. La volonté initiale de créer des groupes fermés a été repoussée par le comité qui souhaiterait au contraire voir des groupes ouverts et accessibles à tous. Un groupe reste quand même sous le contrôle d’un administrateur qui a en charge le bon fonctionnement de son groupe.

Chaque groupe aura alors la possibilité de créer trois types de documents : des articles, des liens et des news.

Ce module devrait permettre de réunir virtuellement des employés de services distincts, et de partager des informations dans un cadre dépassant l’environnement physique immédiat des employés.

2. Le module de gestion des présences

L’ensemble des services de SITS n’a pas encore adopté de processus commun relativement à la prise de congés. Chaque service fonctionne différemment : certains laissent la secrétaire du service s’en occuper, d’autres passent par un partage de feuilles Excel et d’autres encore remplissent un formulaire papier de demande de congés. L’utilisation par tous de l’intranet pourrait permettre d’harmoniser le processus de demande de congés.

Ensuite le planning des congés généré dynamiquement à partir d’une base de données a été présenté. L’appellation du module « Consulter les présences » est du à l’apparition des prestataires de services – qui ne peuvent prendre de congés auprès de SITS - dans le diagramme présenté. Les prestataires, et les stagiaires, ne prennent pas des congés mais des absences, mais le terme « congé » sera utilisé à la suite pour la description.

Le diagramme permet aussi une gestion prévisionnelle des congés. Les demandes de congés en attente apparaissent dans le planning.

3. Le module de recherches

3.1. Implantations

Le module permet d’effectuer une recherche sur les implantations du Crédit Agricole à Paris, avec des plans d’accès aux bâtiments, mais aussi des plans internes pour localiser un service ou une personne précise au sein d’un bâtiment.

3.2. Annuaire

Le module est couplé avec l’annuaire LDAP de l’entreprise, afin de pouvoir rechercher une personne, qu’elle appartienne à SITS ou au pôle de gestion d’actifs dans son ensemble, salariée ou prestataire de services.

3.3. Génération dynamique d’organigramme

Le module permet d’afficher dynamiquement l’organigramme de tout ou une partie de SITS, à l’exception des prestataires de service, qui ne font pas à proprement parler partie de l’entreprise.

4. Exemples

La Figure 20 présente un exemple d’écran de l’intranet SITS, dans le module d’organigramme. Il représente l’intranet tel qu’un prestataire ou un stagiaire peut le voir : le module de gestion des présences ne propose que de prendre une « absence », et le module d’appels d’offres n’est pas présent.

La Figure 21 par contre, présente la page d’accueil de l’intranet SITS vu par un employé de SITS – il a la possibilité de prendre des congés – responsable d’un service car il dispose du module d’appels d’offres et de la fonctionnalité de validation des congés.